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Tour de France: "passage piégeux à Béthune", en reco' avec l'équipe Cofidis
Tour de France: "passage piégeux à Béthune", en reco' avec l'équipe Cofidis / Photo: Sameer Al-DOUMY - AFP/Archives

Tour de France: "passage piégeux à Béthune", en reco' avec l'équipe Cofidis

Repérer les dangers, tester le matériel, "entrer dans l'événement"... Dans la semaine précédant le départ du Tour, les coureurs de Cofidis ont fait la reconnaissance du parcours de la troisième étape, exercice privilégié des équipes pour ses multiples bienfaits.

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Sous un soleil éclatant, des mécaniciens s'affairent autour d'une dizaine de vélos à l'arrière d'un camion estampillé Cofidis. Il n'est pas encore 10h00 mercredi, quelques encablures au nord de Lille, lorsque les coureurs de l'équipe se réunissent pour parcourir les 90 derniers kilomètres de l'étape promise aux sprinteurs, qui mènera le peloton lundi de Valenciennes à Dunkerque.

Ordinateur portable en main, le directeur du pôle performance, Mattia Michelusi, donne ses dernières consignes: "Il y aura un sprint intermédiaire ici, à 60 km de la fin. Un virage, un kilomètre à droite, et le sprint. Ensuite, il faut qu'on fasse attention à tout le secteur, parce qu'il peut être très ouvert au vent, juste avant la côte, à peu près douze km après le sprint."

L'objectif est clair: "Dans le final, faites attention. En particulier pour Alexis (Renard) et Bryan (Coquard, les deux sprinteurs de l'effectif, NDLR), il faut que nous sortions de cet entraînement avec une idée claire de la manière dont on voudra approcher le sprint."

- "Aller chercher une victoire" -

Pour cette étape longue de 178,3 km, qui ne présente aucune réelle difficulté pour le peloton, si ce n'est le Mont Cassel (2,3 km à 3,8%) à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, Cofidis a deux cartes à jouer... à condition de ne pas se retrouver piégé dans une bordure, comme ce fut le cas samedi lors de la première étape.

"Les ambitions sont d'aller chercher une belle victoire d'étape dans un premier temps, et tout ce qui va arriver sera du bonus", expose le manager général Cédric Vasseur. "On a galéré pendant des années avant de renouer avec la victoire en 2023 grâce à Victor Lafay puis Ion Izagirre (vainqueurs respectivement des 2e et 12e étapes, NDLR). Cette année, on arrive plus motivés que jamais parce que le départ est dans notre jardin."

Une raison de plus pour l'équipe nordiste, à la lutte pour se maintenir au sein de l'élite mondiale du cyclisme à l'issue de la saison.

- "Images en tête et repères mentaux" -

Sur les routes du Nord et du Pas-de-Calais, les hommes de la Cofidis roulent sans trop de difficultés, marquant quelques arrêts pour effectuer des réglages sur leur machine. Certains sortent même un mètre pour mesurer la distance entre leur cadre et leur selle.

"On a eu un nouveau vélo donc ça permettait de voir si tout était comme d'habitude, commente Alexis Renard. Tout est bien."

Le Breton de 26 ans fausse parfois compagnie à ses coéquipiers au prix de brutales accélérations. "Des petits exercices de déblocage pour essayer d'ouvrir les jambes avant le grand départ samedi", explique-t-il.

Mattia Michelusi s'applique lui à entrer des remarques dans une application qui serviront aux directeurs sportifs le jour de l'étape: "virage serré à gauche", "rue étroite", "passage piégeux à Béthune"... Jusqu'à sa principale observation: "attention virage serré à droite", à 1,5 km de la ligne d'arrivée, juste avant un probable sprint massif, qui risque de rendre ce final "très tonique, très stressant", selon Bryan Coquard.

Mais la course pourrait s'être décantée bien avant sur des routes où l'on annonce de la pluie et surtout du vent. "Je pense qu'il y aura beaucoup de péripéties avant d'arriver au sprint: un coup de bordure. S'il y a beaucoup de vent, c'est possible que ça tente avant (le Mont) Cassel", anticipe Coquard. "Quoi qu'il arrive, ce sera tendu, surtout dans la descente, c'est possible de voir plusieurs éventails."

Le coureur de 33 ans, 53 victoires au compteur mais jamais sur le Tour, se réjouit d'avoir pu "voir le final, les routes". "Comme ça, quand on en parle au briefing, on a des images en tête et pendant la course, parfois, on a des petits repères mentaux et physiques sur le bord de la route." Les avantages de la reco'.

D.R.Megahan--NG